La justice n’a toujours pas donné son verdict dans l’affaire de la succession de l’ancien président de l’Assemblée nationale Salomon Tandeng Muna. Cette affaire oppose le candidat déclaré à l’élection présidentielle Akere Muna, à Ama Tutu Muna, membre de la commission pour la promotion du bilinguisme.
Mardi dernier, Akere Muna qui est accusé par sa sœur de faux et usage de faux, a présenté un document qu’il estime être une preuve irréfutable de son innocence. Il s’agit d’une lettre écrite par Ama Tutu Muna et adressée à Afriland First Bank dans laquelle elle indique que le « jugement d’hérédité » est en pièce jointe. La plaignante affirmait pourtant n’avoir jamais eu connaissance de l’existence de cette pièce, et estimait que son frère avait falsifié sa signature qui y figure.
Le document présenté par l’équipe d’Akere Muna a été reversé au dossier. Après plus de trois heures de débat entre les deux parties, le juge n’a eu d’autre choix que d’ajourner l’affaire au 10 juillet. Cette audience à venir sera consacrée aux réquisitions du ministère public.
Akere Muna estime que sa sœur est manipulée et que ce procès n’a d’autre but que celui de nuire à sa candidature à la présidentielle. Il l’a laissé entendre le 15 juin dernier, au cours d’une conférence de presse qu’il a organisé à son domicile.